Causes

Les causes d'une telle affection varient d'un patient à l'autre. Des prédispositions héréditaires, des modifications hormonales, un poil cassé et une ecchymose mal soignée peuvent conduire à la formation d'un sinus pilonidal.

 

Les causes les plus importantes sont cependant probablement un poil poussant vers l'intérieur, de là la dénomination (pilus = poil, nidus = nid). Lorsqu'un poil pousse, des bactéries peuvent parvenir sous la surface de la peau et y produire une infection. Du pus est formé et il se forme un ou plusieurs canaux fistulaires, qui arrivent jusqu'à la surface de la peau.

Symptômes et évolution

Trois évolutions sont possibles pour le sinus pilonidal :

 

La forme modérée est la forme la plus bénigne, elle ne présente aucun signe d'inflammation. Le sinus pilonidal est le cas échéant détectable par de petits orifices fistulaires à la surface de la peau.

 

Pour l'évolution dite abcédante, le sinus pilonidal s'est infecté. Un poil ayant poussé vers l'intérieur est ici responsable, comme décrit ci-dessus. Une forte transpiration et des sous-vêtements étroits, rêches, qui irritent la peau, contribuent également à l'inflammation.

 

Le sinus pilonidal s'identifie dans ce cas, à l'extérieur par des rougeurs et gonflements. Cette zone est très sensible et réagit fortement à la pression. Le fait de s'assoir et de marcher provoque de grandes douleurs, tout comme se coucher sur le dos. Dans certains cas, un liquide purulent et sanguinolent s'écoule de l'orifice fistulaire.

 

L'évolution chronique ne présente aucun signe d'infection aiguë, mais de nombreux patients souffrent de démangeaisons constantes. De plus, le sinus pilonidal suinte de pus et de sang, ce qui ne se remarque le plus souvent, que par des taches dans les sous-vêtements. En quelques jours, le sinus pilonidal peut s'enflammer et fortement gonfler, ce qui entraine à nouveau, de fortes douleurs.